Aime comme un gamin, souffre comme un gamin?

En relisant le second article, je me suis rendue compte de la banalité profonde de ce que j’avais écrit. Je m’étais un peu laissée emporter. Ça sentait légèrement le règlement de compte.

Ça l’a été, clairement !

J’ai employé le terme de victime. Le mot est peut être un peu trop fort.

Quand la lésion est émotionnelle, qu’on le veuille ou non, on est deux à y avoir participé, il y’a d’un côté le ‘coupable’ de votre chagrin et puis de l'autre, il y’a vous-même. En choisissant de lui donner de l’importance vous lui donnez aussi le droit et le pouvoir de vous faire mal.

Ça devient alors une question de prise de risque et de capacité à assumer.

Quoique que, certains n’ont pas vraiment eu le choix car il se trouve que le coupable de leurs maux bah, ils ne l’ont pas choisi ! Le crime peut venir peut être d’un père, d’une mère, d’un frère, d’une sœur…

C’est connu, on ne choisit pas sa famille !

Dans ce cas je m’éloigne du sujet, Ce n’est clairement pas le même type d’amour et d’attention.

En bref, si je dois résumer, nous avons le module intitulé ‘Toi et les autres’ et dans ce module il y’a le grand chapitre des relations amoureuses.

On peut donc être le turbulent de la classe et ne pas prendre le chapitre au sérieux comme on peut être l’élève modèle qui s’applique et s’investit dedans.

Logiquement, Le turbulent est celui qui laissera des vides sur sa copie d’examen et celui qui s’y est investi n’aura pas à s’inquiéter ?

C’est simple…

Trop simple pour que ça soit cela !

Agh !

SI le module en question devait être un module que nous connaissons tous, il serait bien le module d’histoire.

Pourquoi ?

Parce que chacun en a sa propre version !

Oh non… !

Je ne voulais rentrer dans le sujet typique et cliché de ‘Qu’est ce l’amour ?’ ou ‘Qu’est ce l’engagement ?’

J’ai pourtant l’impression que c’est le seul moyen d’être d’accord.

IL FAUT TOUT REDÉFINIR !

Ou bien tomber d’accord sur une seule et même définition de l’amour et de l’engagement.

Mais, mais…

C’est injuste ! C’est comme si chacun avait le droit de proposer le sujet d’examen qui l’arrange !

Et puis, J’ai une sale expérience avec les redéfinissions !

Redéfinir un ‘Tu me manques’ venant de la part de celui qui ne fait rien pour vous voir.

Un ‘je t’aime’ venant de celui qui ne manifeste aucune attention envers vous.

Un ‘Je serais toujours là pour toi’ venant de celui qui n’est présent qu’après la tempête.

En gros, t’arranges l’autre mais jamais toi ! Donc, redéfinir c’est trouver des excuses, ou plutôt, donner des excuses.

Dans tous les cas, redéfinir mène au ‘non-naturel’. Parce qu’au final on redéfinie dans quel but ?

Trouver un arrangement ? Ou pour se voiler la face ?

Aie! Petite pensée à tous ces autres désespérés qui le font pour la deuxième raison!

Moi, Je l’ai fait pour la première raison. Ce n’était pas pour trouver un arrangement entre la personne en question et moi, mais pour le trouver entre moi et ma propre personne.

L’arrangement était simple : N’en veux jamais à personne.

Le pire raisonnement de toute l’histoire de l’humanité !

Parce que je me suis retrouvée, non seulement à gober des mensonges comme une idiote, mais aussi à devoir faire des centaines de calculs dans ma tête pour ne pas m’emporter, pour ne pas faire de reproches, pour ne pas m’énerver, pour éviter les coups de gueules et les conflits…

En gros, j’ai été inhumaine !

Le plus dur Lorsque des personnes que je connaissais et que j’estimais me blessaient ça n’a pas été d’encaisser le coup. Non, loin de là, le plus dur à été justement de l’avouer, ce, par pudeur !

C’est un peu comme lorsqu’on bosse super dur pour préparer un examen et qu’au final on a une mauvaise note ! C’est toujours dur d’admettre qu’on s’est donné à fond et qu’au final… NADA !

Quelle garce cette pudeur !

AU DIABLE ! Elle cause trop d’hémorragies internes ! C’est cette satanée pudeur qui fait, qu’au mauvais moment, t’explose !

C’est toujours par pudeur que nous cachons notre tristesse. Une fois que tu adoptes cette philosophie, t’es foutu, tu te retrouves très vite dans ce que j’appelle ‘ Auto-Viol psychologique’.

D’abord tu ris de tout, tu prends tout à la légère ensuit tout, mais absolument tout t’énerve, après ça, jettes l’éponge et tu restes indifférent à tout. Mais après ça, humain que tu es, tu te remets en question en te disant que les malheurs peuvent arriver à tout le monde et qu’il y’a pire que toi, du coup tu t’en veux et tu culpabilises. Alors tu essayes de retrouver la foi mais avec un esprit plus réaliste et en tentant de garder les pieds sur terre, vite fait tu te rends compte que ça ne colle pas du tout et bip… pessimisme vous dira bonjour, bonne journée et bonne nuit pour le restant de vos jours.

Non mais sérieusement, Si tu veux verser une larme, ne pleure pas, CHIALE !

Carrément

HURLE ta douleur comme un gamin à qui l’on a piqué son doudou !

GUEULE comme un gosse à qui l’on ne veut pas acheter de bonbons !

METS-TOI DANS TOUS TES ETAS comme un enfant que l’on traine chez le dentiste !

Bon, pour la dernière y’a encore des adultes qui se mettent dans tous leurs états quand il s’agit de ça !

Bref, Comme des gamins on aime, alors comme des gamins on souffrira !

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